Je visitais, le jeudi 27 août dernier, les locaux de l’école Cuisine Mode d’Emploi(s) installés cet été sur le site des Mathurins à Bagneux. Une formidable opportunité de formation pour les jeunes de Bagneux, dans la lignée des mesures votées à l’Assemblée nationale pour offrir à chaque jeune une solution et développer l’accès aux formations qualifiantes notamment l’apprentissage et l’alternance.

Cuisine Mode d’Emploi(s) : Former vite et gratuitement pour accompagner vers l’emploi

Fondée en 2002 par le chef étoilé Thierry Marx, et présente dans une dizaine de communes en France, cette école propose une approche renouvelée de la formation aux métiers de la restauration, à travers un enseignement pratique et théorique de 8 semaines permettant un apprentissage des gestes et techniques de base, de nombreuses recettes du patrimoine culinaire français, des réglementations et des normes d’hygiène, ainsi qu’une initiation sur la gestion des coûts.

Cette formation, qui est entièrement gratuite, est ensuite complétée par un stage de 3 semaines dans une entreprise partenaire de Cuisine Mode d’Emploi(s). Cette école bénéficie du soutien de l’Etat et des collectivités.

Alors que le nombre d’emplois offerts et non pourvus dans le secteur de la restauration est estimé à plus de 50 000 chaque année, cette initiative s’adresse aux publics éloignés de l’emploi, ou non diplômés, et aux personnes n’ayant pas nécessairement les moyens de s’engager dans un processus long de formation, afin de faire émerger de nouveaux talents et de faciliter leur insertion professionnelle dans le secteur de la cuisine.

J’ai tenu à rencontrer les équipes de Cuisine Mode d’Emploi(s) ainsi que les 9 stagiaires en formation qualifiante de commis de cuisine depuis le 13 juillet.

D’horizons et de parcours très différents, ces jeunes m’ont tous fait part de leur enthousiasme et de leur satisfaction concernant la formation reçue. J’ai pu mesurer leur motivation et leur envie de poursuivre professionnellement dans ce domaine.

A l’issue de ces 11 semaines d’apprentissage en conditions réelles et de mise en situation professionnelle, ces derniers obtiendront un certificat de qualification professionnel de commis de cuisine reconnu par l’état et la profession, et bénéficieront d’un accompagnement vers l’emploi.

Je suis convaincue que cette formation représente une réelle opportunité pour ces futurs commis de cuisine et un formidable dispositif d’aide à l’emploi dans les quartiers qui en ont tant besoin. Je me réjouis que cette initiative ait pu bénéficier aux Balnéolais et aux jeunes de notre département.

Combattre le décrochage des jeunes les plus fragiles par la formation : le Plan « 1 Jeune, 1 solution »

Faire naître de nouvelles vocations, valoriser nos talents à travers des formations qualifiantes et apprentissage, faciliter l’insertion professionnelle des personnes en situation de précarité économique et sociale, combattre le décrochage des jeunes les plus fragiles : ces objectifs sont au cœur de l’action menée par le gouvernement et notre majorité parlementaire.

Chaque année, ce sont près de 80 000 jeunes qui sortent du système scolaire sans aucune qualification et qui se heurtent à de grandes difficultés pour s’insérer sur le marché du travail.

Afin qu’aucun jeune ne soit laissé dans une situation où il ne serait ni en études, ni en formation, ni en emploi, à partir de la rentrée 2020, nous avons rendu obligatoire la formation des 16-18 ans.

Inscrite dans la loi du 26 juillet 2019 pour une École de la confiance, cette obligation de formation va plus loin que l’intégration d’un parcours scolaire puisqu’elle concerne également l’entrée dans l’emploi, le service civique et les dispositifs d’accompagnement ou d’insertion sociale et professionnelle.

Dans la continuité de cette mesure, le « plan Jeunes », mobilisant 6,5 milliards d’euros sur deux ans, et présenté au mois de juillet dernier par le Premier ministre, permettra de faire face à l’arrivée de près de 800 000 jeunes sur le marché du travail dans un contexte économique, sanitaire et social difficile.

Récapitulatif du Plan « 1 jeune, 1 solution »

Faciliter l’entrée dans la vie professionnelle

 Une compensation de charge de 4 000 euros pour tout jeune recruté entre août 2020 et janvier 2021.
 Une aide exceptionnelle de 5 000 euros pour recruter un alternant de moins de 18 ans (en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation) ou de 8 000 euros pour recruter un alternant de plus de 18 ans.
 100 000 missions de service civique supplémentaires pour permettre à des jeunes de s’engager dans des associations.
 2 000 emplois FONJEP en appui des associations pour se développer et se consolider.
 1 000 jeunes seront recrutés dans des TPE et PME sur des métiers centrés autour de la transformation écologique des modèles économiques.
 2 500 jeunes seront orientés vers des emplois dans le monde du sport dans le cadre de l’action de l’Agence nationale du sport.

Orienter et former 200 000 jeunes vers les secteurs et les métiers d’avenir

 100 000 nouvelles formations qualifiantes ou pré-qualifiantes qui seront proposées aux jeunes sans qualification ou en échec dans l’enseignement supérieur.
 16 000 formations dans le secteur du soin pour doubler les capacités de formation des aides-soignants, des infirmières et des auxiliaires de vie dans les 5 prochaines années.
 35 000 formations numériques pour les jeunes non-qualifiés en 2020 et 2021.
 Des parcours individualisés pour 35 000 décrocheurs entre 16 et 18 ans d’ici fin 2021.
 26 500 places supplémentaires pour poursuivre des formations en études supérieures, en CAP et BTS à la rentrée 2020.
 Doublement du nombre d’élèves bénéficiaires des cordées de la réussite et des parcours d’excellence.

Accompagner des jeunes éloignés de l’emploi en construisant 300 000 parcours d’insertion sur mesure

 120 000 dispositifs supplémentaires d’insertion dans l’emploi : Parcours Emploi Compétences (PEC) et Contrat Initiative Emploi (CIE).
 Augmentation de 50% des places en Garantie jeunes pour atteindre 150 000 possibilités d’accompagnement.
 80 000 Parcours Contractualisé d’Accompagnement vers l’Emploi et l’Autonomie (PACEA) supplémentaires.
 Doublement de l’Accompagnement Intensif Jeunes (AIJ) mis en place au sein de Pôle emploi.
 3 000 places supplémentaires dans le dispositif SESAME : accompagnement sur mesure vers les métiers du sport et de l’animation.

+ d’informations sur le Plan #1Jeune1Solution : cliquer ici