Police de sécurité du quotidien : parce que la sécurité est la première des libertés

En circonscription
Police de sécurité du quotidien : parce que la sécurité est la première des libertés

J’ai mené ces derniers mois une série de rencontres avec les trois commissariats de la circonscription (Bagneux, Vanves-Malakoff et Montrouge). Ces échanges avec les commissaires ont permis de faire le point sur les problématiques rencontrées par les habitants et les équipes de police : moyens de nos forces de l’ordre, type de délits traités, . J’échangerai régulièrement au cours de mon mandat de Députée avec l’ensemble des personnes impliquées dans le maintien de notre sécurité et avec les citoyens.

Sur cette même thématique, le Ministre d’État, Ministre de l’Intérieur Gérard COLLOMB présentait cet après-midi le dispositif de la police de sécurité du quotidien, qui vise à replacer le service au citoyen au coeur du métier de policier et de gendarme. Alors que 66 % des Français indiquent se sentir en insécurité (enquête Odoxa, janvier 2018), cette réforme est née d’une grande concertation lancée par le Ministère de l’Intérieur à l’automne 2017.

Elle s’appuiera notamment sur :

  • La multiplication des agents sur le terrain : création de 10 000 postes sur le quinquennat (dont 2 000 dès 2018), suppression des tâches indues, telles que les procurations qui équivalent à 55 000 patrouilles en moins dans la gendarmerie, réforme de la procédure pénale et sa dématérialisation, pour des procédure moins complexes
  • Des moyens supplémentaires : augmentations de budget notamment pour l’entretien et la rénovation des commissariats, mais aussi pour l’équipement de nos forces de sécurité (150 millions d’euros annuels pour la police, 143 millions pour la gendarmerie)
  • Des réponses adaptées aux spécificités de chaque territoire : lutte spécifique contre les trafics, 20 départements mieux accompagnés en zone gendarmerie et 60 quartiers de reconquête républicaine en zone police, mobilisation de 250 unités de contact spécifiquement dédiées au renforcement du lien avec la population
  • La saisie des opportunités offertes par le numérique : extension de la pré-plainte en ligne, mise en place d’une plateforme de signalement en ligne des violences sexistes et sexuelles
  • Un partenariat renforcé entre police et gendarmerie, et avec les citoyens : développement de patrouilles mixtes et de dispositifs de vigilance citoyenne, renforcement de la réserve citoyenne avec un objectif de 10 000 réservistes dans la police et 30 000 dans la gendarmerie d’ici 2020
  • Une évaluation adaptée : allégement des outils de reporting, fin du pilotage par le seul chiffre, évaluation horizontale et pluridisciplinaire

Je me réjouis que notre département des Hauts-de-Seine ait été choisi pour les premières expérimentations de cette police de sécurité du quotidien. Les villes d’Asnières-Gennevilliers et Colombes pourront ainsi bénéficier en 2019 d’un traitement judiciaire de proximité et de renforcement du rapprochement avec la population et du partenariat local déjà en place. Les enseignements tirés pourraient ainsi permettre de déployer ensuite ce dispositif dans d’autres quartiers, par exemple dans notre circonscription.

Vous pouvez retrouver le dossier complet de ce lancement sur le site du Ministère de l’Intérieur.