Tribune : Un an après, nous gardons le cap des réformes (Les Échos)

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Alors que la XVe législature fête sa première année d’exercice, je m’associe à d’autres Députés LaREM et MoDem pour revenir sur notre travail de ces derniers mois, au service de la transformation de notre pays. Certains nous disaient inexpérimentés : nous avons prouvé que nos expériences professionnelles passées et nos expertises valaient plus que celles des congrès ou conseils nationaux de partis.

Retrouvez le texte de cette tribune ci-dessous ou bien directement sur le site des Échos.

TRIBUNE : Un an après, nous gardons le cap des réformes

Il y a un an, les Français ont fait le pari de rompre avec les habitudes électorales passées et de parier sur une majorité parlementaire dont le curseur n’était ni la droite ni la gauche mais bien la ferme volonté de transformer notre pays.

Pourquoi le transformer ? Parce que depuis plusieurs décennies, constats et rapports s’empilent sans que les décisions courageuses soient prises. Le résultat : 9 millions de Français sous le seuil de pauvreté malgré un investissement de 50 milliards d’euros en aides sociales, une école facteur de reproduction des inégalités et une université qui sélectionne par l’échec, des rigidités excessives qui entravent l’investissement et l’emploi, 3 millions de chômeurs, une politique migratoire inefficace…

Un an après, certains semblent s’émouvoir. Sommes-nous de droite ou de gauche ? Ils n’ont pas compris quelle était la demande des Français en 2017 : faites que cette fois, ça marche ! Ils n’ont pas compris le risque que nous courons en cas d’échec : la victoire des populismes.

Les élus ont changé, la méthode aussi. Nous ne sommes pas guidés par les sondages – si le président de la République les avait écoutés, il n’aurait même pas été candidat ! Nous n’avons pas peur de faire, quitte à déplaire.

Nous croyons en la liberté. Nous faisons le pari du dialogue social plus que de la confrontation. Nous croyons en une démocratie sociale apaisée où les partenaires sociaux travaillent ensemble au développement de l’entreprise et à une répartition équilibrée de la valeur ajoutée produite. Nous préférons une administration qui reconnaît le droit à l’erreur et accompagne plutôt que celle qui sanctionne. Nous voulons accélérer sur l’entrepreneuriat :  suppression du RSI, simplification et augmentation des seuils pour les microentreprises. Nous menons une politique fiscale ambitieuse, pour relancer l’investissement dans nos PME, au service de l’emploi.

Nous croyons en la justice sociale. Celle qui ouvre à tous les mêmes opportunités et permet aux individus de se réaliser :  dédoublement des classes de CP, dispositif devoirs faits au collège, mobilité professionnelle, réforme de l’assurance-chômage et création de nouveaux droits, formation tout au long de la vie, accès facilité au logement, soutien renforcé aux familles monoparentales, investissement de 4,4 milliards d’euros pour améliorer la prévention et les soins, inclusion des personnes handicapées qui ont droit… au droit commun !

Nous croyons à l’égalité entre les territoires. Une politique d’émancipation, c’est celle qui met fin à l’assignation à résidence, dans nos quartiers comme dans nos territoires ruraux. L’investissement sans précédent dans les transports du quotidien, c’est la mobilité pour tous. La fin des zones blanches, c’est la fin d’une inégalité territoriale. La création des emplois francs, c’est l’accompagnement des individus. Le renforcement d’une oeuvre culturelle de proximité pour tous et notamment les plus jeunes avec le Pass culture, c’est la République qui s’installe partout.

Nous croyons en un Etat fort. Nous avons besoin du socle que représente l’ordre républicain pour avoir du progrès social.  Nous recrutons 10.000 policiers et gendarmes, modernisons nos forces de sécurité, établissons des quartiers de reconquête républicaine.

C’est cette politique que nous menons.

Avec une majorité – LaREM et MoDem – soudée, mobilisée et au travail. Certains nous disaient inexpérimentés : nous avons prouvé que nos expériences professionnelles passées et nos expertises valaient plus que celles des congrès ou conseils nationaux de partis.

Nous laisserons les commentateurs commenter. Chacun son travail. Nous faisons le nôtre.

Signataires : Aurore Bergé (Yvelines), Jean-Noël Barrot (Yvelines), Gabriel Attal(Hauts-de-Seine), Sarah El Haïry, (Loire-Atlantique), Yaël Braun-Pivet(Yvelines), Thomas Mesnier, (Charente), Amélie de Montchalin, (Essonne), Sylvain Maillard (Paris), Elise Fajgeles (Paris), Laurent Pietraszewski (Nord), Nathalie Elimas, (Val-d’Oise), Jean-Luc Lagleize, (Haute-Garonne), Laurianne Rossi (Hauts-de-Seine).