« Les annonces du Premier ministre s’imposaient » (France Bleu Paris)

Dans les médias

Au micro de France Bleu Paris ce matin, je suis revenue sur les annonces faites par le Premier ministre après les scènes de violence qui se sont déroulées samedi dernier à Paris.

Regardez ci-dessous mon intervention ou bien lisez-en le compte-rendu, également à consulter sur le site de France Bleu Paris

« Les annonces du Premier ministre s’imposaient » : Laurianne Rossi, députée LREM des Hauts-de-Seine

Laurianne Rossi, députée LREM des Hauts-de-Seine, était l’invitée de France Bleu Paris à 08h15. Elle a réagi au limogeage du préfet de police de Paris et elle a donné son point de vue sur la loi anti-casseurs. Regardez son interview à la fin de cet article.

Elle estime que les annonces du Premier ministre s’imposaient après les « violences inédites qui ont eu lieu ce samedi ». Elle estime que « nous n’étions plus devant des manifestants mais bien devant des émeutes urbaines, des scènes de guérilla, de saccage, de pillage« .

Selon elle la réaction n’est pas tardive car pour l’instant les violences n’avaient pas été aussi fortes et « désormais elles mettent en jeu la vie même de nos concitoyens avec des incendies d’immeuble avec cette femme et ce bébé menacés et évacués par nos forces de police« .

Le report de la violence dans d’autres quartiers

A la question : l’interdiction de manifester sur les Champs Elysées et dans certains quartiers ne risque-t-elle pas de reporter le problème ailleurs,  Laurianne Rossi répond que « si report il y a, il y aura des mesures de dispersion immédiates de ces émeutiers avec une réorganisation aussi du dispositif du maintien de l’ordre qui d’ailleurs ne fera pas uniquement du maintien mais sera bel et bien sur des mesures d’action extrêmement efficaces avec des unités plus mobiles, des unités anti-casseurs et puis des moyens nouveaux, notamment des drones qui permettront aux forces de police d’avoir véritablement les moyens d’agir et d’intervenir efficacement contre ces minorités ultra-violentes… ».

Elle explique le limogeage du préfet de police en indiquant qu’il y a eu « des failles dans la chaîne de commandement… il y a une responsabilité avérée de la préfecture de police... ».

Le loi anti-casseurs

La loi anti-casseurs aurait-elle permis d’éviter les violences de samedi dernier ? La députée LREM a mis en avant ce qu’il y a dans la loi comme l’interdiction préventive et administrative de manifester ou encore l’interdiction de dissimuler son visage qui devient un délit. Elle n’a pas voté cette loi qu’elle juge « nécessaire mais pas suffisante« . Elle indique être plus convaincue par les mesures annoncées par le Premier ministre.