Hébergement d’urgence dans les Hauts-de-Seine : j’interpelle le Gouvernement

Hébergement d’urgence dans les Hauts-de-Seine : j’interpelle le Gouvernement

Après le communiqué commun sur la fin de la prise en charge par le 115 de plusieurs familles avec les Députés Gabriel ATTAL, Céline CALVEZ, Frédérique DUMAS, Isabelle FLORENNES, Christine HENNION et Adrien TAQUET, et nos alertes formulées auprès de la Préfecture des Hauts-de-Seine, la Direction Régionale et Interdépartementale de l’Hébergement et du Logement (DRIHL) d’Île-de-France ainsi que les Ministères compétents (Cohésion des Territoires, Solidarités & Santé, Intérieur),  j’ai souhaité posé une question écrite au Gouvernement sur les moyens alloués à l’hébergement d’urgence et les solutions concrètes qui seront proposées aux familles en fin de prise en charge.

Retrouvez-en le texte ci-dessous et en suivant ce lien :

Question écrite :

Mme Laurianne Rossi alerte M. le ministre de la cohésion des territoires sur la situation très préoccupante de l’hébergement d’urgence dans le département des Hauts-de-Seine.

En effet, une centaine de familles, certaines avec des enfants en bas âge, ont appris soudainement la fin de leur prise en charge en hébergement d’urgence, se retrouvant brutalement sans aucune solution d’hébergement. La situation dramatique de ces personnes exige une action rapide et un examen attentif de leurs situations, dans le respect de la dignité humaine et des obligations de l’État à offrir un hébergement aux personnes les plus vulnérables, notamment les femmes enceintes ou avec de jeunes enfants, les personnes handicapées, les familles avec enfants de moins de 3 ans ainsi que les personnes malades.

Plus de 4 000 bénéficiaires du dispositif d’hébergement d’urgence dans le département vivent aujourd’hui dans l’angoisse de se retrouver sans toit dès la semaine prochaine. Dans le département des Hauts-de-Seine, le nombre de chambres d’hôtels captées n’a cessé d’augmenter. En 2015, 2 800 personnes étaient hébergées à l’hôtel, elles étaient 4 400 en janvier 2018, soit une augmentation de 57 %. Si le principe de mise à l’abri n’est pas remis en cause, le dispositif de captation et de financement des nuitées hôtelières arrive aujourd’hui à saturation.

Elle souhaite savoir quels dispositifs pourront être proposés au plus vite à ces familles en fin de prise en charge et quels moyens seront alloués à l’hébergement d’urgence dans le département des Hauts-de-Seine pour faire face à une telle situation.

Le Ministère n’a pas pour l’instant transmis de réponse. Il dispose d’un délai de 2 mois pour le faire. Le texte de la réponse sera publié ici dès sa réception.

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