Réunion publique : quelle politique d’éducation en France ?

En circonscription
Réunion publique : quelle politique d’éducation en France ?

À l’invitation du comité En Marche ! de Montrouge, j’intervenais ce lundi avec mon collègue voisin de circonscription Gabriel ATTAL, Député LaREM et rapporteur du projet de loi relatif à l’orientation et la réussite des étudiants (ORE), sur la politique en matière d’éducation que nous menons depuis plus d’un an.

Une belle réunion qui a rassemblé plus de 80 personnes pour aborder les défis posés par notre école et les moyens que nous mettons en œuvre afin d’y répondre. Il faut en effet rappeler que dans notre système scolaire aujourd’hui :

  • 20 % des élèves sortent de primaire en maîtrisant mal la lecture, l’écriture et le calcul ;
  • Environ 100 000 élèves quittent chaque année le système scolaire sans diplôme ;
  • 60 % des étudiants échouent à obtenir leur licence en 3 ans.

La France est ainsi l’un des pays de l’OCDE où l’école résorbe le moins les déterminismes sociaux et où les élèves sont les plus anxieux.

Nous avons ainsi rappelé avec Gabriel ATTAL que l’Éducation est une politique sociale à part entière, qui implique d’aborder les inégalités dès le plus jeune âge.

Cela commence dès la maternelle : c’est la raison pour laquelle l’une des premières mesures que nous avons mises en place a été le dédoublement des classes de CP et CE1 en zone REP+ à la rentrée 2017 et REP+ à la rentrée prochaine, mesure qui concernera notamment les enfants scolarisés à Bagneux.

Ces inégalités se poursuivent au collège notamment face aux devoirs : le dispositif « Devoirs faits » permet ainsi de faire bénéficier gratuitement les collégiens d’une heure de soutien scolaire par jour. L’assouplissement de la réforme du collège a par ailleurs permis aux équipes pédagogiques de renforcer l’accompagnement personnalisé, nécessaire à la bonne réussite des élèves.

Le Ministre de l’Éducation nationale a également annoncé la réforme du diplôme du baccalauréat et, avec elle, celle du lycée en 2021. Tous les élèves pourront ainsi suivre des enseignements communs ainsi que des disciplines de spécialité. L’objectif est d’avoir un lycée pluridisciplinaire, plus modulable, et qui permet au jeunes de se projeter dans les études supérieures. En effet, avec 80 % de taux de réussite au bac mais 60 % d’échec des étudiants pour obtenir leur licence en 3 ans, il devenait nécessaire de mettre en place un accompagnement personnalisé pour permettre à toutes et tous d’avoir le bagage scolaire nécessaire à la bonne poursuite de leurs études.

L’entrée en vigueur d’une nouvelle plateforme d’orientation, Parcoursup, a permis quant à elle de mettre fin au tirage au sort, procédure injuste pour nos jeunes, et de concentrer en un même lieu les informations nécessaires aux futurs étudiants pour bien choisir leur orientation.

Cette action au service de d’une école de la confiance se décline depuis plus d’un an dans nos 3 villes, où j’ai à coeur d’entretenir un dialogue régulier avec les parents d’élèves, les services académiques et les enseignants. Je travaille en particulier sur les problématiques liées aux remplacements d’enseignants, pour lesquels des améliorations sont à prévoir dès la rentrée prochaine, et à l’accueil des élèves en situation de handicap. 11 000 postes d’accompagnants supplémentaires ont été créés et une plate-forme de ressources spécifiques sera mise en place à l’automne pour les enseignants.

Ma mobilisation est entière sur ce sujet, afin que l’école puisse être ce levier de formation et d’émancipation pour tous nos élèves.