Emplois francs : extension du dispositif à 12 territoires dont la région Ile-de-France

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Emplois francs : extension du dispositif à 12 territoires dont la région Ile-de-France

Initiée il y a un an sur 7 territoires, l’expérimentation des emplois francs s’étend depuis le mois de mars à 12 autres territoires.

Le dispositif concerne désormais les demandeurs d’emploi de 12 territoires et 738 quartiers prioritaires (QPV) : région Hauts-de-France ; région Île-de-France ; département des Ardennes ; département des Bouches-du-Rhône ; département de la Haute-Garonne ; département du Maine-et-Loire ; département du Vaucluse ; tous les départements d’Outre-mer (Guadeloupe, Guyane, Martinique, Mayotte, La Réunion).

Désormais, plus de la moitié des personnes vivant dans un quartier prioritaire de la politique de la ville vont avoir accès au dispositif. C’est 2 fois plus qu’au lancement de l’expérimentation, il y a un an avec 7 territoires qui expérimentaient le dispositif.

Dans les Hauts-de-Seine, ce sont plusieurs milliers de personnes habitant les 21 quartiers prioritaires qui sont désormais éligibles au dispositif, notamment les habitants des quartiers suivants de Bagneux : Abbé Grégoire, Tertre et Cuverons, Cité des Musiciens (Pierre Plate).

Concrètement, toute entreprise ou toute association, où qu’elle soit située et quel que soit son secteur d’activité, bénéficiera d’une prime de 15 000 € (5000 €/an pendant 3 ans) pour l’embauche en CDI ou 5 000 € (2500 € /an pendant 2 ans) pour une embauche en CDD de plus de six mois d’un habitant – quel que soit son âge – des quartiers prioritaires de la politique de la ville choisis pour cette deuxième étape de déploiement. C’est massif : c’est l’équivalent de 9 mois de salaires (et de charges) pour un emploi au SMIC.

En chiffres :

  • 5 699 demandes d’aide déposées au 10 mars 2019 et 4 544 acceptées, au terme de la 1ère phase de l’expérimentation lancée le 1er avril 2018
  • 82 % des contrats signés en CDI
  • 87% des recruteurs sont des entreprises (toutes tailles et tous secteurs) et 13% des associations
  • 50% des recrutés en emploi francs travaillent en dehors du quartier où ils vivent.

Il s’agit désormais d’en assurer la promotion auprès des acteurs de terrain pour que cet outil au service de la mobilité sociale puisse nous permettre de lutter efficacement contre l’assignation à résidence que subissent encore un trop grand nombre de nos concitoyens. Notre pays ne peut se priver plus longtemps de leurs talents.