Cérémonie des vœux 2020 à Bagneux : merci de votre présence !

En circonscription
Cérémonie des vœux 2020 à Bagneux : merci de votre présence !

Avec mon suppléant François Lecointe, nous présentions ce lundi 30 janvier 2020, dans l’espace Léo Ferré de Bagneux, mes vœux aux habitants, élus, institutions, associations et entreprises de Bagneux, Malakoff et Montrouge.

Je tiens à remercier les nombreux citoyens présents, élus, représentants des forces de l’ordre, responsables des cultes et associatifs, entrepreneurs et commerçants que j’ai eu le plaisir d’accueillir lors de cette soirée conviviale.

L’occasion de revenir sur les réformes importantes et les moments forts de mon action à vos côtés en 2019, à l’Assemblée nationale comme dans les 3 villes de notre circonscription, au plus proche de vos préoccupations.

+Vidéo projetée avant le discours : cliquer ici

Discours des Vœux 2020

« Madame la Maire de Bagneux,
Messieurs les Maires de Montrouge et de Bourg-la-Reine,
Mesdames et Messieurs les élus,
Monsieur le Commissaire,
Chers Anciens combattants,
Chers Responsables des cultes,
Chers Responsables associatifs,
Chers Entrepreneurs et partenaires,
Chers Citoyennes et citoyens de Bagneux, de Malakoff et de Montrouge,
Chers Membres du Conseil Citoyen,
Chers Amis,

C’est un très grand plaisir pour moi que de vous accueillir ce soir pour la 3ème cérémonie de vœux de mon mandat, à Bagneux, dans ce bel espace Léo Ferré.

Je remercie d’ailleurs la municipalité de Bagneux et toute l’équipe technique de leur accueil. Un mot également pour les équipes de l’Espace Marc Lanvin qui devait nous accueillir le 9 janvier dernier, mais l’actualité ne nous aurait pas permis d’être aussi nombreux. 

Il ne me restait plus que 24 heures pour le faire : je veux, avant tout et à titre personnel, vous adresser de tout cœur, pour vous et vos proches, mes meilleurs vœux de santé, de bonheur et d’accomplissement pour cette nouvelle année.

Je veux également avoir une pensée pour celles et ceux qui sont dans la difficulté, dans la maladie, dans la précarité, dans l’isolement en espérant que 2020 leur soit porteuse d’espoir et de perspectives nouvelles.

Pour notre pays et notre 11e circonscription des Hauts-de-Seine, je formulerai 4 vœux qui, pourront paraître pieux ou naïfs en ces temps agités qui traversent notre société et notre démocratie depuis maintenant plusieurs mois. J’espère pourtant qu’ils prendront sens et forme en 2020 :

Un vœu d’apaisement d’abord, parce que la violence, verbale comme physique, ne sera jamais compatible avec notre démocratie ;

Un vœu de fraternité ensuite, parce qu’au-delà des débats et des désaccords qui peuvent nous opposer, je crois urgent et essentiel de revenir à ce qui nous rassemble et non ce qui nous divise ;

Un vœu d’optimisme, parce que notre penchant à la nostalgie et au pessimisme nous fait oublier la chance que nous avons de vivre en France, dans un État de droit et de liberté, dans un pays protecteur et plein d’avenir.

Enfin, un vœu de fierté. Oui, soyons fiers, de ce que nous sommes, chacun et ensemble. Fiers de notre République, de notre pays, de notre histoire, de notre démocratie, de notre système éducatif, solidaire et protecteur, de notre jeunesse, des innombrables talents qui font le dynamisme de nos territoires et de notre pays.

Soyons fiers de notre circonscription ! Fiers de vivre à Bagneux, à Malakoff et à Montrouge. Moi je souhaite vous dire combien je suis fière d’en être la députée.

Ce n’est pas la circonscription la plus riche ni la mieux dotée de notre département. Les difficultés, la précarité, l’enclavement y sont une réalité. Je le vois, je le vis à vos côtés et je les combats quotidiennement depuis 2017. Mais notre circonscription regorge de convivialité, de solidarités, d’initiatives citoyennes au service du vivre-ensemble et de notre environnement, d’associations engagées, de jeunes talents, d’entreprises innovantes. Elle a de multiples potentiels et vit des transformations majeures en matière de transports et d’urbanisme, comme sans doute aucune autre dans les Hauts-de-Seine. Elles sont une chance et j’ai à cœur de les accompagner. Elles comportent aussi, je le sais, leur lot de nuisances que je m’emploie à réduire et à encadrer.

Dans notre circonscription, il y a aussi de l’engagement, du débat. Parfois vif. Je pense qu’il est nécessaire et salutaire, tant qu’il reste respectueux et républicain. Je ne m’y dérobe pas, au contraire. J’ai placé l’écoute, la transparence et la démocratie participative au cœur de mon mandat, et je tiens cet engagement auprès de vous depuis 2 ans et demi. 

A cet égard, l’année 2019 aura démontré qu’il est possible de dialoguer, d’inventer ensemble des réponses aux défis économiques, sociaux, écologiques, qui se posent à nous. De la colère des gilets jaunes est né un grand exercice de démocratie participative : près de 2 millions de contributions en ligne, plus de 10.000 réunions locales, près de 500.000 participants dans toute la France.

Dans notre circonscription, j’ai tenu à participer aux 8 grands débats, organisés par les Maires de Montrouge, de Bagneux et moi-même. J’ai d’ailleurs en mémoire celui organisé ici même en février 2019, réunissant plus de 300 Balnéolais dans un esprit profondément constructif et républicain.

J’ai retenu de ces échanges le besoin de rendre plus proche, plus simple, plus humaine la décision et les services publics.

J’ai aussi retenu le besoin de justice sociale, fiscale et environnementale. Le besoin d’être davantage informés, écoutés, associés.

J’ai enfin entendu beaucoup de propositions, concrètes, de bon sens, capables d’améliorer notre quotidien et de redonner confiance.

Cela n’a fait que conforter l’intime conviction qui est la mienne depuis longtemps, celle qui est à l’origine de mon engagement politique : les citoyens doivent prendre part aux décisions publiques. Notre démocratie pourra se revivifier – non pas en modifiant pour la énième fois notre Constitution – mais en modifiant tout simplement, à chaque échelon, notre façon de faire de la politique : écouter, associer, rendre compte.

Cette relation de confiance entre les citoyens et leurs représentants élus est aussi précieuse que fragile. L’actualité nous le rappelle avec une violence, que je condamnerai chaque fois qu’il le faut. Il nous faut plus que jamais préserver ce dialogue et le renforcer. Je m’y emploie chaque jour avec vous, avec l’ensemble des habitants et des acteurs de notre circonscription.

Avec François Lecointe, mon suppléant, nous sommes fidèles à l’engagement pris devant vous avant notre élection : une journée de permanence chaque semaine dans les 3 villes, des réunions publiques ou ateliers législatifs citoyens chaque mois, de nombreuses visites d’écoles, services publics, associations, entreprises, chantiers, des échanges réguliers avec l’ensemble des autorités politiques, administratives, économiques et cultuelles. J’ai aussi plaisir à vous accueillir à l’Assemblée nationale, dans cette belle maison de la République qui est la vôtre.

L’année 2019 aura d’ailleurs été marquée par l’installation d’un nouvel espace de dialogue avec les habitants : le conseil citoyen de la circonscription. Je souhaitais poursuivre, sur la durée, la démarche du Grand Débat national, continuer à voir les habitants que l’on voit rarement, celles et ceux qui sont éloignés de la vie de la cité, qui n’ont pas grand-chose ou rien à demander mais qui ont pourtant de tant de choses à nous dire.

C’est ainsi que j’ai lancé en juillet dernier le Conseil Citoyen de la Circonscription, composé de 120 habitants de nos 3 villes, tirés au sort sous contrôle d’huissier avec 3 exigences de ma part : la parité (totale), la mixité sociale (représentatif de chaque quartier) et la place des jeunes (40%). Nos 4 premières réunions nous ont permis d’avancer ensemble sur la démocratie, l’écologie, la santé ou encore l’emploi. Je laisserai certains de ses membres, présents parmi nous ce soir, en dire quelques mots. Je veux les remercier.

***

Je n’ignore rien des attentes fortes, de l’impatience, de la colère, face aux inégalités qui subsistent. Leurs racines sont anciennes et profondes, mais elles ne nous exonèrent en rien du devoir d’agir qui est le mien, et d’écouter davantage.

Je n’ignore rien non plus des erreurs ou des maladresses qui ont pu être commises. Je ne me prive pas d’ailleurs de les souligner parfois car, nous, parlementaires, devons aussi jouer ce rôle de vigie et d’alerte vis-à-vis du pouvoir exécutif.

Mais, réciproquement, il n’est pas possible d’ignorer le travail mené sans relâche depuis 2017. Oui, le climat social est tendu, mais retenons aussi de ces derniers mois le travail sans relâche au service du pays et de l’Europe, les échanges, les avancées, les compromis qui ont été trouvés pour améliorer la vie de tous les Français.

La tâche est immense, le travail de transformation dont notre pays a besoin doit plus que jamais continuer. Renoncer n’est pas une option face à l’urgence économique, sociale et écologique qui se pose à nous.

Dans la continuité du travail engagé en 2017 et 2018, l’année 2019 a permis l’examen, l’adoption et l’application de réformes d’ampleur. Destinées à résorber les fractures sociales et territoires profondes. Pour améliorer le fonctionnement de nos hôpitaux, de la justice et de l’administration pénitentiaire, de la fonction publique, de l’éducation, de la police. Pour gagner la bataille de l’emploi, faire de la formation un droit et développer l’apprentissage. Pour renforcer l’accès au logement. Pour améliorer le parcours de soins. Pour rapprocher les services publics des territoires. Pour garantir une offre de mobilité sur tout le territoire. Pour préserver notre environnement.

En 2019, l’Assemblée nationale n’aura pas chômé : elle aura ainsi siégé 151 jours, ce qui représente pas moins de 333 séances de jour comme de nuit, 168 textes et 35 558 amendements.

Mais les transformations ne se décrètent pas, elle ne se font pas un jour. Elles appellent de l’action, du courage, mais aussi un peu de temps pour démontrer tous leurs résultats. Le travail engagé depuis 2 ans et demi commence à porter ses fruits.

19 juin 2019 : Séance de questions au Gouvernement Mme Laurianne Rossi

Le chômage a reculé de 3 points en 2019 (-120 000 chômeurs) et le nombre de CDI a augmenté de 2,2%, le nombre d’apprentis de 3%, 500 000 emplois ont été créés depuis mai 2017, les créations d’entreprises sont nombreuses et les investissements repartent : on en parle peu sur les chaines d’information, et pourtant la France n’a pas connu un tel élan depuis plus de 10 ans.

Quant au pouvoir d’achat et à la fiscalité, jamais autant n’a été rendu aux Français. La baisse des cotisations salariales, la prime d’activité, la défiscalisation des heures supplémentaires, la prime exceptionnelle de 1000 euros défiscalisée, ont été complétées cette année par la suppression complète de la taxe d’habitation pour l’ensemble des ménages d’ici 2023, et une réduction inédite de l’impôt sur le revenu pour les deux premières tranches d’un montant de 5 milliards d’euros.

Plus de 24 millions de foyers bénéficieront ainsi d’un gain de pouvoir d’achat moyen de 595 euros. Dans notre département, ce sont 528 000 foyers qui sont concernés par ces baisses d’impôt, soit 90% d’entre eux.

Il est aussi important de rappeler que ces mesures de redistribution ont été accompagnées de la mise en œuvre depuis le 1er janvier du zéro reste à charge santé (optique, dentaire, auditif), de la suppression de sécurité sociale étudiante (200 euros) et d’une nouvelle revalorisation des allocations et minimas sociaux : le complément familial (+201 euros), le minimum vieillesse (35 euros cette année soit + 100 euros par rapport à 2017), l’allocation adulte handicapé (+90 euros depuis 2018), la prime d’activité (+ 110 euros) et le complément mode de garde.

***

L’exercice des vœux est toujours fastidieux et frustrant de devoir résumer en quelques minutes une année de travail aussi dense que celle qui s’achève, mais je souhaite vous partager quelques combats et victoires, qui sont aussi les vôtres, car inspirés voire directement co-construits avec des habitants de la circonscription. Car je ne vois pas de frontière, mais au contraire, un lien étroit entre les attentes et les enjeux qui sont les vôtres et mon travail à l’Assemblée nationale.

Quelques chiffres sur mon activité dans l’hémicycle comme en commission du développement durable : 190 amendements proposés dont 26 adoptés, 1 rapport d’information au terme d’une mission de 10 mois de travail, 45 questions posées, 126 interventions en commission et 78 en hémicycle.

Au-délà de ces chiffres assez abstraits – mais qui me valent un classement en bonne place parmi les députés les plus actifs – je veux revenir sur le fil rouge de mon action et de mon mandat : plus de mobilités (sociale, professionnelle, physique) et moins d’inégalités sociales et territoriales.    

Ces inégalités sociales trouvent leur expression dans une réalité territoriale qui doit tous nous mobiliser. En 15 ans, les inégalités se sont creusées comme jamais au sein de la région d’Île-de-France.

La lutte contre la pauvreté et la précarité est un combat sur lequel je suis mobilisée, dans nos villes comme à l’Assemblée nationale. Mais lutter contre la pauvreté ce n’est pas seulement revaloriser des aides, c’est aussi et surtout donner les moyens d’en sortir. C’est tout le sens de notre action en faveur de l’éducation, de l’accès au logement et à l’hébergement d’urgence (et les 3 villes prennent toute leur part, il faut le saluer), en faveur de la formation, de l’emploi, de la santé, des transports. 

A cet égard, le dédoublement des classes de CP à Bagneux est salué par tous : la mise en place 100% santé permettra à tous l’accès aux soins d’optique, dentaire et auditifs ; la loi ELAN et le plan logement d’abord permettent de relancer enfin la politique de la ville. J’y travaille activement en tant que vice-présidente du groupe d’études Villes & Banlieues à l’Assemblée nationale.

C’est également tout l’enjeu du Plan pauvreté de 8 milliards d’euros voté l’an dernier. Hélas, seuls 2 départements en France refusent encore de le déployer et de signer avec l’Etat : le 92 et le 78. Je continue à alerter le Gouvernement et la Préfecture et à dénoncer cette décision qui prive les habitants les plus en difficulté de notre département d’un million d’euro chaque année.

Je veille d’ailleurs à ce que ces dispositifs s’appliquent pleinement. J’ai ainsi interpellé récemment le gouvernement sur la réforme des emplois francs qui doit permettre aux habitants des quartiers prioritaires de retrouver un emploi.

Aujourd’hui, le compte n’y est pas dans notre département, alors qu’il compte 20 QPV et le plus grand centre d’affaire européen de la Défense.

Nous avons de ce point de vue, un gros travail est à mener de concert avec les services déconcentrés de l’Etat et les collectivités pour accompagner ensemble ces nouveaux dispositifs. Guidés par un seul objectif : ramener les citoyens éloignés de l’emploi, notamment les jeunes, à l’activité et accompagner nos entreprises.

Cela signifie aussi accompagner davantage les collectivités – ce sera tout le rôle de l’ANCT créée l’an dernier – et de rendre le fonctionnement de nos services publics plus efficace et plus proche des habitants. C’est tout l’enjeu des Maison France Services voulues dans chaque canton par le Président de la République, et qui se déploient progressivement dans notre département. Bientôt, je l’espère, dans notre circonscription.

Lutter contre les inégalités c’est aussi s’attaquer aux inégalités Femmes/Homme. La loi PACTE sanctionne désormais les écarts de salaires et la loi sur les violences sexuelles et sexistes renforce l’arsenal juridique. Ce combat pour l’égalité Femmes/Hommes passe aussi par des mesures concrètes, telle que la généralisation des arrêts de bus à la demande pour les trajets effectués la nuit que j’ai obtenue dans le cadre de l’examen de loi d’orientation des mobilités. Une avancée concrète pour les femmes, qui se sentent aujourd’hui majoritairement en insécurité dans les transports. Ce combat ne passe pas uniquement par l’Assemblée mais aussi par une association, ECVF, dont j’ai le plaisir d’être la vice-présidente.

***

Cette année 2019 m’aura fortement mobilisée sur deux textes de loi auxquels j’ai beaucoup contribué, en lien avec les habitants et associations qui ont nourri une partie de mes amendements.

Cette grande loi d’orientation des mobilités d’abord, qui permettra de mettre fin aux zones blanches de mobilité pour que chaque français dans chaque territoire bénéficie, demain, d’une offre de transport alternative à la voiture individuelle. Car le préalable à toutes les formes de mobilité, c’est la mobilité physique. Cette loi permettra le déploiement de solutions douces, propres et vertueuses et de lutter contre la pollution que génère le transport. Elle offre également un nouveau droit : le Forfait Mobilité durable qui permettra aux salariés de bénéficier jusqu’à 400 euros par an (sans charges ni fiscalité).

Notre circonscription, qui vit des transformations majeures en matière de transport et qui sait innover dans le domaine, a su m’inspirer de nombreux amendements notamment en faveur des mobilités douces qui sont, je le sais, une réelle attente et une solution d’avenir !

Fidèle à mes engagements en faveur de votre cadre de vie, je me suis aussi pleinement impliquée pour une fiscalité écologique plus juste – et plus exigeante vis-à-vis des entreprises – dans le cadre du budget 2020, puis sur la loi anti-gaspillage et économie circulaire votée la semaine dernière.

Je ne crois pas à l’écologie punitive, je crois aux changements de modèle de production et de consommation qu’il nous faut accompagner avec force et responsabilité.

Je m’y emploie à vos côtés et je sais combien les initiatives et les attentes sont fortes dans les 3 villes de notre circonscription pour améliorer notre environnement et notre cadre de vie, réduire les déchets, mieux les recycler et les réutiliser.

Ensemble, nous y avons travaillé :

En lien avec le collectif Cantine Sans Plastique, j’ai fait interdire le plastique de toutes les cantines scolaires d’ici 2025. Un travail sur la suppression du plastique à usage unique que j’ai poursuivi pendant 10 mois, en tant que rapporteure de la mission d’information parlementaire sur les perturbateurs endocriniens liés au plastique, car c’est aussi un enjeu de santé publique tout particulièrement pour nos enfants et les femmes enceintes.

Au même titre que le bruit, enjeu sanitaire majeur, dont je me suis saisie à Malakoff puis au plan national en faisant voter des dispositions inédites dans la LOM (pollution sonore, mesures, droit à vivre dans un environnement sonore sain) et en étant nommée Présidente du Conseil national u bruit. L’engagement pris devant les habitants a été tenu.

Ces travaux ont permis de belles avancées mais du chemin reste à parcourir dans chaque territoire pour appliquer et renforcer ces obligations.

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Je veux d’ailleurs saluer le rôle fondamental de l’élu local, dont le statut appelait plus de reconnaissance, plus de libertés et plus de valorisation. C’est chose faite avec la loi engagement et proximité qui redonne donne aux maires et aux élus locaux de nouvelles capacités d’action.

Notre démocratie représentative doit être préservée. Tant au niveau national que local. Cela appelle du dialogue, de la confiance, mais aussi de l’exemplarité.

J’y veille activement tant que Questeure de l’Assemblée nationale et Vice-Présidente de l’Observatoire pour l’Éthique Publique, que j’ai créé l’an dernier avec des universitaires et d’autres parlementaires. Je continuerai à agir et proposer en faveur de la transparence, de l’exigence déontologique et d’un meilleur contrôle de l’utilisation des deniers publics, à l’échelle nationale et locale. Mon engagement se poursuit également dans le cadre de la commission d’enquête sur l’indépendance du pouvoir judiciaire que je viens d’intégrer.

***

Je ne peux pas clore ce discours sans évoquer la réforme des retraites dont nous débuterons l’examen à l’Assemblée nationale sous peu. Je sais bien évidemment les questions voire les inquiétudes qu’elle suscite, il nous fait les dissiper. Ce sera tout l’enjeu du débat parlementaire.

Nous n’avons pas attendu cette réforme pour affirmer que le système actuel est injuste et illisible. Cette réforme, je le crois, est une réforme d’égalité et de justice sociale : elle vise à donner enfin à chaque travailleur et chaque travailleuse les mêmes droits, en prenant mieux en compte la pénibilité, les accidents de carrières et la maternité. Tout en préservant notre système par répartition et les mécanismes de solidarité et de redistribution.

Le débat doit avoir lieu au Sénat comme à l’Assemblée. Et le dialogue social doit se poursuivre avec les syndicats, dans le cadre de la conférence du financement qui s’est ouverte aujourd’hui.

Je l’ai dit à plusieurs reprises, une telle transformation ne peut être portée sans les partenaires sociaux et je me réjouis qu’un compromis ait pu être trouvé avec les plus responsables et progressistes d’entre eux. Le compromis ce n’est pas la compromission. Et le dialogue ne peut être fait de violence ou d’intimidation.

Avant de céder la parole à quelques membres du Conseil Citoyen, je veux vous remercier de votre présence ce soir, remercier mon suppléant François Lecointe, mon équipe de collaborateurs, tous celles et ceux qui font le dynamisme de nos 3 villes.

Un remerciement également aux musiciens Kami et Ludo, qui nous feront le plaisir d’animer musicalement cette soirée.

Très belle année à tous, plus apaisée, plus fraternelle, plus optimiste.

Vive la République,
Vive la France,
Vive la 11e circonscription des Hauts-de-Seine !
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