Aux côtés de nos jeunes : n’oublions par leur souffrance face à la crise

Aux côtés de nos jeunes : n’oublions par leur souffrance face à la crise

Nous sommes tous frappés, d’une manière ou d’une autre, par l’épidémie du Covid 19. Pour les jeunes, cette crise prend une triple dimension : économique avec la disparition des revenus tirés des petits boulots, pédagogique avec la difficulté à suivre des cours à distance, et psychologique avec la souffrance causée par la solitude et l’isolement.

A l’écoute de nos jeunes

Consciente de cette situation, j’ai choisi d’aller au contact des jeunes de Montrouge, Malakoff et Bagneux pour les écouter et entendre leurs besoins, leur ressenti, leurs souffrances. J’ai ainsi rencontré des associations étudiantes et des jeunes dans leurs résidences universitaires, en allant directement les voir chez eux.

Sur mon invitation, la Ministre de la Jeunesse Sarah EL-HAÏRY m’a accompagnée dans l’une de ces rencontres à Malakoff, permettant à des jeunes de la circonscription vivant en résidence étudiante de nous présenter leurs situations et leurs besoins.

Un soutien économique, social et psychologique sans précédent

Ces rencontres m’ont aussi permis de présenter les mesures sans précédent décidées par le Président de la République pour garantir que cette génération ne soit pas sacrifiée, à travers un plan massif de 7 milliards, Un Jeune Une Solution. Ainsi, parmi les principales mesures que nous avons prises :  

  • Nous avons mis en place des aides exceptionnelles aux entreprises de 5 000 à 8 000 euros pour encourager l’alternance ;
  • Nous avons créé une aide à l’embauche de 4 000 euros de charge pour les entreprises afin de favoriser le recrutement de jeunes ;
  • Grâce à ces mesures, plus de 500 000 jeunes ont été recrutés en apprentissage, et 1 million ont été embauchés en 2020.

Par ailleurs, comme l’a annoncé le Président MACRON, nous proposerons dès avril un service de mentorat pour les jeunes. 100 000 jeunes seront suivis dès 2021 par des adultes volontaires pour les aider dans leurs parcours.

Ces mesures complètent des aides d’urgence mises en place pour aider les jeunes en difficulté, avec des versements en juin et octobre 2020, ainsi que la mise en place des repas à 1€ en Crous, même si tous ne sont malheureusement pas ouverts.

Enfin, nous n’oublions pas la souffrance psychologique, cruciale en cette période : c’est la raison pour laquelle, à la demande des étudiants, les cours en présentiel ont repris à raison d’un jour par semaine, permettant une reprise du lien social. Le recrutement de psychologues dans les universités et la création de chèques psychologiques permettant à des jeunes en ressentant le besoin d’être accompagnés, ont également été lancés.

Simplifier l’accès aux aides

Si toutes ces mesures profitent aux jeunes, ils ont été nombreux lors de mes déplacements à me signaler que leur nombre les rendait difficilement lisibles. J’ai eu l’occasion d’interpeller la Ministre de la Jeunesse sur la complexité des aides, et les mesures prises pour en simplifier l’accès.

L’avenir de la jeunesse est l’avenir du pays. Elle est une priorité, tant pour le Gouvernement que pour moi. Je vous promets de rester à l’écoute de ses besoins et engagée pour que nos jeunes de Bagneux, Malakoff et Montrouge puissent pleinement bénéficier des dispositifs mis en place.